La plupart des jeunes épargnants se demandent s’il y a une limite d’âge pour ouvrir un contrat d’assurance-vie. Notons que ce dernier est accessible à tout âge. Mêmes les mineurs sont éligibles à l’assurance-vie. Pour ce qui est des restrictions d’âge, certains points doivent être soulignés.
Quel est l’âge maximum pour souscrire à une assurance-vie ?
L’assurance-vie étant considérée comme le placement préféré des français. Elle est accessible à tout âge. Les mineurs, les étudiants, les travailleurs et les seniors peuvent souscrire un contrat d’assurance-vie. En général, il n’y a pas de limite d’âge pour en ouvrir un.
La souscription d’une assurance-vie répond à deux objectifs précis :
- La constitution d’un complément de revenus pour la retraite
- La transmission d’un patrimoine
La plupart des épargnants choisissent l’option A. Dans cette optique, l’idéal serait d’ouvrir un contrat d’assurance-vie dès ses premières années de vie active (entre 30 ans et 45 ans). Pour ceux et celles qui souhaitent préparer une future succession, l’option B serait plus adaptée à leurs objectifs. Ici, le but est d’organiser au préalable la transmission de son patrimoine. Cela concerne notamment les seniors désireux de transmettre leur patrimoine à leurs bénéficiaires.
Néanmoins, certains assureurs fixent un âge limite de souscription à l’assurance-vie : 85 ans. Il s’agit là d’une recommandation de la Fédération Française de l’Assurance (FFA). Effectivement, cette dernière demande à ses adhérents de limiter les adhésions de clients d’un « âge élevé ».
Ouvrir une assurance-vie après 70 ans, bonne ou mauvaise idée ?
Il n’est pas vraiment avantageux fiscalement de souscrire une assurance-vie après 70 ans. Explications, la fiscalité applicable aux versements effectués après ce cap est différente de celle des sommes versées avant. Les bénéficiaires du contrat continuent de profiter d’un abattement de droits de succession, certes, mais il ne peut excéder les 30 500 € pour tous les bénéficiaires et contrats confondus. Au-delà de ce seuil, le capital est automatiquement imposé dans le cadre de la succession.
Pour les versements effectués avant 70 ans, l’abattement est toujours de d’actualité. Bien entendu, sommes versées avant ce seuil jouissent toujours de l’abattement de 152 500 € par bénéficiaire, une fois le cap des 70 ans passé. Fort heureusement, le franchissement du 70ème anniversaire de l’assuré n’impacte pas les placements antérieurs.
Pour mémoire, les gains générés par votre contrat d’assurance-vie sont exonérés d’impôt en l’absence de rachat (partiel ou total) pendant la durée de votre contrat. Un abattement annuel de 4 600 € (ou 9 200 € pour les couples) s’applique aux produits des contrats d’assurance-vie d’une durée de plus de 8 ans. Ils sont, bien entendu, soumis à l’impôt sur le revenu.
Voici un petit tableau comparatif de la fiscalité applicable aux produits afférents à des versements effectués avant ou à compter du 27/09/2017 :
Produits afférents à des versements effectués avant le 27/09/2017 | Produits afférents à des versements effectués à compter du 27/09/2017 |
Ou
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L’importance de bien organiser les versements à l’approche des 70 ans
Vous avez donc intérêt à ouvrir un contrat d’assurance-vie avant 70 ans, surtout si vous souhaitez transmettre votre patrimoine à des bénéficiaires. Mais, rien ne vous oblige à faire cela ; Si vous décidez de conserver votre contre après 70 ans, vous pouvez cumuler un abattement de 152 500 € par bénéficiaire (versements avant 70 ans) ainsi qu’un abattement de 30 500 € tous bénéficiaires confondus (versements après 70 ans). Il est tout à fait possible d’optimiser les versements en assurance-vie, dans le cadre d’une succession importante, lorsque vous êtes sur le point d’atteindre les 70 ans. La meilleure stratégie consiste à alimenter vos contrats jusqu’à atteindre le plafond de 152 500 € par bénéficiaire avant votre 70ème anniversaire.