L’assurance-vie est un véhicule de placement qu’un grand nombre de Français connaît déjà. Au total, plus de 1 876 milliards d’encours ont été bloqués à la fin 2021 dans le cadre de ce produit.
Il faut dire que c’est l’un des outils favoris des épargnants qui souhaitent se constituer un capital de réserve, générant des intérêts, sur le long terme. Il existe néanmoins quelques recommandations à suivre pour espérer des performances intéressantes.
Bien choisir le support d’investissement
Pour les épargnants qui n’aiment pas prendre de risque, le contrat monosupport sur le fonds en euro est souvent privilégié. Cependant, les rendements dans ce cas sont assez moindres même si le capital est garanti, même pas de quoi faire face à l’inflation actuelle.
Pour espérer des bénéfices plus importants, il est préférable de miser sur un contrat multisupport, accompagné d’unités de compte.
Il s’agit de miser sur des produits beaucoup plus performants. Les experts recommandent aujourd’hui de choisir des actifs alliant à la fois sécurité et rentabilité comme les SCPI. Sinon, les actions en bourse permettent également de générer de belles plus-values, mais, évidemment, la volatilité des marchés financiers est un fait à ne pas négliger.
Conserver son contrat pendant au moins 8 ans
Outre la possibilité de profiter des atouts des différentes unités de compte, l’assurance-vie est un placement aussi avantageux d’un point de vue fiscal. En effet, il est possible de profiter de fortes réductions d’impôts sur les gains obtenus, mais il est nécessaire de respecter une condition incontournable, ne pas effectuer de retrait avant le huitième anniversaire de souscription.
Un abattement annuel de 4 600 € (9 200 € pour les couples) sur les plus-values est à prévoir. Cela peut alors avoir pour effet d’effacer complètement la redevance fiscale vu que le capital initial n’est pas imposable pour les contrats ouverts avant le 27 septembre 2017.
Il faudra quand même s’acquitter d’un PFU de 24,7 % pour les encours inférieurs à 150 000 € (30 % si le plafond est dépassé), versé au-delà de la même date. Dans tous les cas, il sera toujours plus intéressant de rester au-delà des 8 ans.
Plusieurs avantages en cas de succession
Il faut savoir qu’au moment de souscrire à une assurance-vie, il est possible de désigner un bénéficiaire en cas de décès du détenteur du contrat. Si cet événement venait à survenir, la personne choisie profitera du capital accumulé et des intérêts générés.
Cela se fera alors sans droit de succession jusqu’à un plafond de 152 000 € pour toute ouverture de compte avant l’âge de 70 ans.