L’assurance-vie est un outil d’épargne très plébiscité des Français. Elle doit être alimentée selon le rythme du souscripteur. Son atout ? Elle offre un large choix de supports aux investisseurs et propose une fiscalité avantageuse.
Mais pas seulement ! L’argent accumulé est accessible à tout moment. En d’autres termes, vous avez la possibilité de le retirer en une seule fois ou en plusieurs fois selon vos préférences. Oui, mais comment ? Quels sont les justificatifs nécessaires ?
Les avantages du rachat total
Cette approche entraîne systématiquement la fermeture de votre contrat. Concrètement, le rachat total permet au titulaire du contrat de récupérer tous les fonds qu’il a épargnés. Une somme que vous percevrez dans un délai de 30 jours après la réception de votre demande (formulée en fonction des termes mentionnés dans les conditions générales de votre contrat).
À noter qu’en actant cette opération, vous risquez de perdre des avantages successoraux, notamment pour un contrat de moins de 8 ans de détention.
Le rachat partiel
Le retrait partiel peut se faire à tout moment, sans pour autant entraîner la clôture de votre contrat. Vous pouvez choisir le montant que vous souhaitez recevoir et les avantages fiscaux initiaux seront conservés. La somme vous sera également restituée dans les 30 jours après que vous ayez déposé la demande auprès de votre banque ou votre assurance. Vous serez probablement contraint de donner un motif de versement. Il convient de souligner que ce type de rachat peut se présenter en deux formes bien distinctes:
- Le rachat partiel programmé : vous permet de percevoir de l’argent tous les mois ou tous les trois mois. Une meilleure alternative pour les retraités n’ayant pas mis en place le versement de rente.
- Le rachat ponctuel : peut être acté selon vos envies.
Concernant la fiscalité, les intérêts sont exonérés d’impôt durant la phase d’épargne.
La sortie en rente viagère
Il s’agit d’une option non négligeable. En transformant votre capital en rente, cette dernière vous sera versée jusqu’à votre décès. La périodicité est déterminée à l’avance : mensuels, trimestres, semestres ou annuels. Néanmoins, sachez que cette approche est irréversible. De plus, vous n’avez plus la possibilité de transmettre votre épargne à vos héritiers dans le cadre d’une succession. Ceux-ci n’y auront plus droit.
Avance en assurance-vie
S’il vous faut de liquidités dans les plus brefs délais, l’assureur peut vous proposer une avance qui se présente sous forme de prêt. Le montant qui vous sera attribué doit être inférieur à 60% ou 80% de la totalité de votre épargne.
Bien sûr, vous devrez rembourser l’argent avec les intérêts, et ce, pour un délai maximal de 3 ans, renouvelable une fois. Si vous n’avez pas respecté votre engagement, la somme due se transforme directement en rachat partiel.