En France, de nombreux seniors sont déjà propriétaires de biens immobiliers. La majorité d’entre eux sont à la retraite. Dans certains cas, la vente de sa résidence principale s’avère avantageuse. Explications !
Vendre sa résidence principale : quels sont les avantages pour les seniors ?
D’après une récente étude, 58% des ménages français sont propriétaires de leur résidence principale. Sans parler des rentiers immobiliers qui ont quitté la vie active. Mais certains d’entre eux optent pour la vente de leur résidence principale. Il s’agit d’un choix judicieux, surtout pour les retraités avec des revenus modérés, voire faibles.
Il faut savoir qu’un bien immobilier s’accompagne de charges indélébiles. Citons, par exemple, les taxes foncières et les charges de copropriété. A cela s’ajoutent d’éventuels travaux d’entretien. Pour certains seniors, ces coûts supplémentaires peuvent devenir problématiques en raison d’une pension insuffisante.
Parmi les options possibles, il y a notamment la vente de sa résidence principale. En raison d’un âge avancé, celle-ci risque de ne plus être adapté aux conditions physiques de l’occupant. De nos jours, les travaux d’adaptation d’un logement coûtent cher. Citons, par exemple, l’installation d’un monte-escalier.
Face à ces dépenses potentiellement élevées, un propriétaire âgé peut choisir de résider dans une maison de retraite. Pour payer son loyer, celui-ci sera contraint de céder sa résidence principale. En cas de perte d’autonomie, la location d’une chambre médicalisée en EHPAD est vivement recommandée.
En conservant sa résidence principale vieillissante, les charges afférentes risquent de gonfler chaque année. Des dépenses pouvant détériorer gravement la situation financière d’une personne retraitée aux revenus modestes.
Quid de la vente d’une résidence principale avant la succession ?
Bien entendu, la vente de sa résidence principale doit être planifiée préalablement. Pour estimer sa juste valeur, il convient de faire appel à une agence immobilière locale. De quoi accélérer toute la procédure tout en contournant les pièges du marché. La meilleure stratégie consiste à céder son bien avant la succession.
L’objectif ici est de limiter la charge supportée par ses héritiers. Si la vente intervient après le décès du propriétaire, des litiges familiaux pourraient éclater entre les enfants et le conjoint survivant. Un scénario fort probable en cas d’indivision. Pour éviter le pire, mieux vaut finaliser la vente de sa résidence principale avant de mourir.
Il convient ensuite de faire une donation de la somme récoltée grâce à la vente immobilière. De quoi permettre aux donataires de financer divers projets. Cerise sur le gâteau, des abattements généreux sont prévus.
Petit rappel sur les abattements prévus dans le cadre d’une donation
En pratique, vous pouvez donner jusqu’à 100 000 € par enfant en franchise de droits de donation. L’abattement progresse ainsi à 200 000 € pour un couple (marié ou pacsé). Notons toutefois que ce mécanisme ne peut être activé qu’une seule fois ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
Pour les petits-enfants (mineurs ou majeurs), cet abattement descend à 31 865 €, contre 5 310 € pour les arrière-petits-enfants. D’autant plus que ces différents abattements sont cumulables.