La cohabitation intergénérationnelle solidaire s’apparente à une solution d’hébergement en France. En raison, plusieurs avantages en découlent. Décryptage !
Zoom sur les atouts insoupçonnés de la cohabitation intergénérationnelle solidaire
En France, certains jeunes actifs et étudiants peinent à trouver un logement décent. De leur côté, les seniors sont isolés dans des habitations inadéquates. Il existe heureusement une solution adaptée à toutes les générations : la cohabitation intergénérationnelle solidaire. En effet, les jeunes et les personnes âgées peuvent vivre harmonieusement ensemble sous le même toit.
Voilà tout le principe du logement partagé. De nos jours, les prix de l’immobilier sont inaccessibles aux jeunes actifs et étudiants. En optant pour la cohabitation intergénérationnelle, ils peuvent réaliser des économies conséquentes. Dans le cadre de la cohabitation intergénérationnelle solidaire, les loyers sont modérés voire nuls.
Les seniors, quant à eux, bénéficient d’un logement partagé dans lequel ils côtoient d’autres générations. De quoi lutter durablement contre l’isolement des personnes âgées. Il s’agit d’un fléau social pouvant nuire à la santé mentale de nos ainés. D’où la nécessité de les accompagner au quotidien.
Le propriétaire peut-il refuser une cohabitation intergénérationnelle solidaire ?
Les jeunes et les seniors peuvent cohabiter sereinement dans un logement partagé. En tant que colocataires, ils peuvent s’épauler au quotidien. De fait, les personnes retraitées partagent leurs logements en échange de l’accompagnement des jeunes. C’est gagnant-gagnant !
En cas de difficultés, jeunes et seniors peuvent se serrer les coudes en partageant les repas. Contrairement aux idées reçues, les échanges intergénérationnels s’avèrent favorables à la cohésion sociale. De quoi renforcer les relations entre ainés et enfants. Il faut juste instaurer quelques règles internes pour éviter les grabuges.
En principe, le propriétaire d’un bien immobilier ne peut pas refuser une cohabitation intergénérationnelle solidaire. Dans l’éventualité où l’hôte loue lui-même son logement, celui-ci doit informer le propriétaire en amont. De fait, ce dispositif s’ouvre aux jeunes de moins de 30 ans en quête de solutions d’hébergement adaptés à leurs budgets. Idem pour les seniors de 60 ans et plus qui possèdent au moins une chambre supplémentaire à louer.
Comment le logement partagé est-il encadré en France ?
Encadrée par la loi ELAN de 2018, la cohabitation intergénérationnelle est souvent rattachée à des associations spécialisées. Dans le détail, celle-ci définit toutes les conditions relatives à la durée, aux engagements réciproques des deux parties, à l’éventuelle rétribution ainsi qu’au préavis en cas de fin anticipée du contrat.
Les dispositions découlant de cette loi permettent de transcrire dans le droit la nature des échanges. Il ne s’agit en aucun cas d’une prestation de services ni d’un banal engagement locatif. En tout cas, la cohabitation intergénérationnelle solidaire existe sous différentes formes bien distinctes.
Souvent, l’habitat est mis à la disposition des jeunes actifs ou étudiants moyennant leur présence constante et quelques petits services rendus. Des fois, la cohabitation intergénérationnelle solidaire implique une modeste participation financière.
Néanmoins, le jeune hébergé, dans le cadre de ce dispositif, ne fait pas partie d’un personnel soignant ni d’une aide à domicile. En cas de besoin, la personne âgée peut toujours recourir à des professionnels qualifiés en dehors de la cohabitation intergénérationnelle solidaire.