Depuis toujours, les profils stables ont plus de chance d’obtenir un crédit immobilier, c’est-à-dire ceux qui sont en CDI, en couple et qui disposent d’un apport suffisant. Toutefois, les emprunteurs mis de côté peuvent opter pour les régimes suivants afin de réaliser leur projet immobilier.
Indivision : acheter avec des parents
Les établissements sont plus réticents pour l’octroi de crédit immobilier. Ils prennent le temps de bien analyser le cas de chaque demandeur. Ce sont les profils présentant moins de risques qui sont donc privilégiés.
Évidemment, les jeunes qui poursuivent encore leur étude ou ceux qui entrent à peine dans le monde professionnel avec un CDD ont moins de chance d’obtenir un emprunt. Toutefois, ils peuvent solliciter l’aide de leurs parents pour l’acquisition d’un logement grâce à l’indivision.
Il s’agit d’un régime qui s’applique lors de l’achat d’un bien à plusieurs. Ces derniers détiennent donc une part du logement par rapport à leur apport respectif.
En optant pour ce régime, une personne souhaitant être propriétaire peut augmenter son budget pour réaliser l’acquisition. Étant donné que les parents ont été sollicités financièrement, ils deviennent copropriétaires du bien.
Ce sera une façon de faire un investissement immobilier, mais sans aucun rendement locatif. Plus tard, ils peuvent même céder leur part à leur enfant pour que ce dernier ait la pleine propriété du logement. Cette solution est donc à privilégier pour faciliter l’achat d’une résidence principale.
Ce régime est totalement différent de la donation, même si le principe semble être légèrement similaire. Par conséquent, cette opération n’entraîne pas le paiement d’imposition.
L’achat en démembrement de propriété
Cette solution est à privilégier pour ceux qui ne souhaitent pas passer par l’indivision. Ici, les parents se portent acquéreurs de l’usufruit, soit la jouissance du bien tandis que l’enfant détient la nue-propriété.
Toutefois, les premiers peuvent décider de mettre à disposition de l’enfant le logement pour qu’il puisse y vivre. Il existe également un autre cas de figure, les parents peuvent aussi opter pour l’achat et le financement de l’ensemble du bien, ensuite la nue-propriété est transférée par donation.
Achat avec les parents en SCI familiale
Pour ceux qui souhaitent échapper aux conflits avec leurs proches, ils peuvent opter pour cette solution. Dans le cadre d’une SCI ou société de gestion immobilière, les acheteurs forment une société civile qui s’occupe de l’acquisition d’un bien à son nom.
Celle-ci devient donc la seule propriétaire. L’un des avantages de cette option, c’est que tous les membres peuvent rédiger librement les statuts relatifs aux prises de décision et à leur rôle dans la gestion du bien.
Les autres solutions alternatives
Il existe aussi d’autres options à envisager pour ceux qui souhaitent acheter un bien avec l’aide de leur parent :
Prêt familial
Ce système consiste à emprunter de l’argent à un des membres de la famille et sans intérêt. Cette action peut être formalisée par écrit auprès d’un notaire.
Renonciation à une succession
De plus en plus de personnes renoncent aujourd’hui à leur héritage pour qu’il soit transmis à leur enfant afin qu’ils puissent réaliser leur projet immobilier.
Don familial
Les donations permettent aussi de se constituer un budget pour l’acquisition d’un bien immobilier, toutefois elles sont limitées à 100 000 euros par enfant.