Selon une étude récente menée par des chercheurs, la structure familiale en occident connaîtra un changement radical d’ici la fin du ce siècle. Une transformation surprenante, car les membres de la famille plus âgés seront plus nombreux que les jeunes. Explications.
Réduction de la taille familiale : le changement est en cours en occident
Le monde évolue à une vitesse grand V. Cela s’accompagne bien évidemment par le changement de plusieurs aspects de notre vie à savoir la manière de penser ou de manger, mais pas seulement. Vers 2095, la structure familiale, elle aussi sera différente.
Concrètement, elle deviendra « verticale ». Il y aura moins de frères, sœurs, neveux, nièces, cousins et cousines. En effet, les parents ont tendance à limiter le nombre d’enfants voire à retarder la parentalité.
A contrario, le nombre de grands-parents et des arrière-grands-parents sera plus élevé. Cela s’expliquerait par le fait que les taux de mortalité moyens ont diminué considérablement et a entraîné par conséquent l’évolution des pratiques de planification familiale ainsi que des normes sociétales.
Il est également à noter que l’écart d’âge entre les plus jeunes et les plus âgés sera plus conséquent, notamment en raison de l’augmentation de l’espérance de vie.
Malgré cette prolongation, les arrière-grands-parents ou les grands-parents seraient trop âgés et fragiles. Par conséquent, ils n’auront pas la capacité de prendre soin des plus jeunes.
Déclin des ressources parentales à l’avenir ?
Selon les études, la tendance se trace petit à petit. Une analyse sur 1 000 histoires de parenté pour chaque pays issues de la base de données des Nations Unies montre que si en 1950, une femme de 65 ans avait généralement 41 proches vivants, en 2095, elle aurait seulement 25 proches vivants.
Il est important de souligner toutefois que le déclin des ressources parentales n’est pas uniforme dans tous les pays. La plus forte diminution est observée dans les Caraïbes et en Amérique latine.
La baisse est plus conséquente, puisqu’elle s’élève dans les alentours de 67%. Pour illustrer cela, sachez que dans ces régions, en 1950, une femme de 65 ans avait près de 56 parents vivants durant le boom économique, contre 18,3 parents vers la fin du siècle.
Dans certains pays, comme aux États-Unis où les structures familiales ont déjà diminué, n’enregistrent pas de changements notables.
Si une femme de 65 ans avait environ 25 parents en 1950, en 2095, elle en aurait seulement 15,9 parents. Néanmoins, le changement de structure touchera quasiment le monde entier.
Face à cette nouvelle tendance qui se dessine, il y aura forcément d’importants défis sociétaux. Pour y remédier, les décideurs du monde entier devraient évaluer les conséquences potentielles et prendre les mesures les plus adaptées.