Exotique, l’investissement en vin constitue une alternative à la pierre et autres placements financiers. Certes, le principe n’est pas le même, mais la rentabilité est bien meilleure (jusqu’à 20 %) surtout dans une optique à long terme. Le point !
Investir dans le vin, est-ce réellement rentable en France ?
En France, l’investissement dans le vin est loin d’être une mauvaise idée. Notons qu’une hausse moyenne de 4 à 8 % des prix des grands crus et vins d’exception a été constatée au cours des 20 dernières années. D’autant plus que ce type d’investissement n’est pas corrélé aux aléas immobiliers et financiers.
Le marché du vin a bien évolué au cours de ces dernières années, malgré une chute des revenus pendant la crise sanitaire de 2020. En 2022, le marché avait repris son cours avec un chiffre d’affaires en hausse de 22,82 milliards d’euros. D’après les prévisions viticoles, ce dernier pourrait dégager plus de 30 milliards d’euros de CA d’ici 2027.
Investir dans le vin permet notamment de diversifier votre portefeuille d’actifs en y ajoutant une touche d’exotisme. A moyen et à long terme, les bouteilles de vin de grand cru se vendent bien en France. Les sommeliers investissent beaucoup de capitaux pour s’en procurer. En raison, la valeur des grands vins progresse presque tous les ans. La rentabilité est au rendez-vous !
Pour tirer un maximum de profits d’un placement dans le vin, il faudra d’abord appréhender sa fiscalité. En principe, seule la plus-value dégagée, lors d’une revente, est imposable. Pour chaque vente n’excédant pas 5 000 €, vous bénéficiez d’une exonération totale de l’IR (impôt sur le revenu) et des prélèvements sociaux.
Voici comment investir dans le vin
La rentabilité et la fiscalité sont les principaux atouts d’un placement dans le vin. Pour éviter les mauvaises surprises, choisissez soigneusement vos bouteilles de vin. Privilégiez les vins de Bourgogne, les vins de Bordeaux, les vins du sud ainsi que les vins bio. Les vins étrangers méritent également votre attention, notamment ceux issus de l’Italie, du Portugal et d’Espagne.
Vous pouvez vous constituer une cave au fur et à mesure que vous trouvez de bonnes bouteilles de vin. Rapprochez-vous des viticulteurs et des revendeurs locaux pour mettre toutes les chances de votre côté. Si vous ne possédez pas les moyens nécessaires pour participer à des ventes aux enchères de vins, achetez-en sur des boutiques en ligne spécialisées. Elles proposent souvent des tarifs très compétitifs.
Il existe une alternative plus avantageuse fiscalement pour investir dans le vin français : l’investissement dans un groupement foncier viticole (GFV). Il y en a plusieurs. Ces groupements fonctionnent un peu comme les SCPI. En effet, la propriété d’un vignoble est scindée en différentes parts de GFV. D’autant que deux grandes familles de GFV cohabitent sur ce marché florissant : GFV à capital fixe et GFV à capital variable.
Les GFV rapportent en moyenne des revenus annuels de 1,5 % à 3,5 %. La valeur du vin étant ajustée par arrêté préfectoral. Sur le plan fiscal, le régime Micro-Foncier vous permet de profiter d’un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus GFV s’ils sont inférieurs à 15 000 €.