Chaque année, la période fiscale peut être source de stress pour beaucoup. Cependant, il existe plusieurs avantages fiscaux souvent méconnus qui peuvent alléger considérablement votre charge fiscale.
Dans cet article, nous allons explorer sept de ces avantages fiscaux oubliés que vous pouvez réclamer pour vos impôts 2024. Que vous soyez un particulier ou un professionnel, ce guide complet vous aidera à naviguer dans le labyrinthe des lois fiscales et à maximiser vos économies potentielles. Alors, préparez-vous à découvrir des astuces et conseils précieux pour optimiser votre déclaration d’impôts.
Les dons aux œuvres d’aide et leur impact fiscal
En France, faire un don à une organisation caritative ou d’intérêt général peut donner droit à des réductions d’impôt. Cependant, environ un tiers de ces dons ne sont jamais déclarés, ce qui représente une perte moyenne de 45 euros par foyer pour plus de 12 millions de foyers imposés.
Les dons aux organismes d’aide aux plus démunis peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt de 75%, tandis que ceux d’intérêt général peuvent en obtenir 66%. Malgré cela, chaque année, plus d’un milliard d’euros de dons restent non déclarés.
L’importance du choix entre l’abattement forfaitaire et la déduction des frais réels
Le barème des frais kilométriques 2024 reste inchangé, offrant une opportunité d’économie pour ceux qui utilisent leur véhicule pour le travail. Le choix entre l’abattement forfaitaire de 10% pour frais professionnels et la déduction des frais réels peut faire économiser plusieurs centaines d’euros.
Selon une étude de Climb, 22% des foyers fiscaux auraient intérêt à opter pour les frais réels, manquant ainsi un gain moyen de 441 euros par foyer. Il est donc essentiel de bien évaluer ses dépenses réelles avant de choisir son mode de déduction.
Les avantages fiscaux liés à la garde d’enfants et à la scolarisation
Le crédit d’impôt pour frais de garde d’enfants peut atteindre 1 750 euros, mais environ 100 000 enfants de moins de 6 ans fréquentant le périscolaire ne sont pas déclarés au fisc, perdant ainsi un crédit d’impôt moyen de 857 euros.
De plus, les parents d’un enfant au collège, lycée ou en études supérieures peuvent bénéficier de réductions d’impôt, mais plus de 4 millions d’enfants scolarisés sont “oubliés”, ce qui représente une perte moyenne de 107 euros de réduction d’impôt par enfant.