Dans plusieurs villes françaises, les prix de l’immobilier ancien progressent fortement. Il est impératif de suivre de près cette tendance avant d’investir. Justement, voici les derniers chiffres à retenir !
Les prix de l’immobilier ancien en forte hausse en juillet
Le début de l’année 2024 a été marqué par le redressement des ventes de logements anciens en France. La situation s’est d’ailleurs améliorée davantage au printemps en grande partie grâce à la reprise du marché des crédits. En parallèle, les acheteurs aisés sont plus nombreux dès les premiers mois de cette année.
Depuis le début du printemps, les prix de l’immobilier ancien ont beaucoup progressé. Ils sont plus élevés dans la plupart des grandes villes et en Province. A fin juillet, pour les compromis signés, la hausse s’établit à 1,6% sur trois mois. Pour les prix affichés, celle-ci est à 2,7%.
Il y a en l’occurrence un retournement de conjoncture. En raison, les prix actés sont fléchés à la baisse en niveau annuel glissant, tandis qu’en trimestre glissant, ils sont plutôt en hausse. En revanche, la tendance baissière est moins rapide au fil des mois, soit – 3,8% pour l’ensemble du marché, contre – 4,7% en avril et en mai.
Qu’en est-il des prix du neuf ? La tendance est-elle haussière ou plutôt baissière ?
La demande de logements neufs reprend du poil de la bête, et ce, depuis le début du printemps. Cela s’explique notamment par l’amélioration de l’offre bancaire et de l’assouplissement des conditions de crédit. De quoi relancer progressivement l’activité des promoteurs privés et des constructeurs de maisons individuelles.
Le retournement de la courbe des prix du neuf s’avère plus notable dans le secteur de la maison individuelle. D’autant plus que le niveau des ventes des constructeurs y est plus stable.
En juillet dernier, les prix ont progressé de 0,2% sur 3 mois pour le quatrième mois consécutif. En niveau annuel glissant, la hausse des prix s’établit à 0,4%, après une baisse de – 0,7% en mai. En revanche, le secteur de la promotion immobilière s’améliore plus lentement à cause de la crise (inédite).
Néanmoins, le recul des prix des appartements est moins rapide, et ce depuis juin. En juillet, la baisse s’établit à 1,2% au cours des trois derniers mois, soit deux fois moins vite par rapport à la fin du printemps. In fine, le recul s’est stabilisé à 2,9% en niveau annuel glissant.
Voici les villes les plus touchées par la hausse des prix de l’immobilier
D’après la même étude, les prix ont progressé dans 65% des grandes communes françaises (plus de 100 000 habitants). Cette tendance haussière a été observée durant l’été. La hausse des prix des appartements oscille entre 2% et 3% au cours des trois derniers mois.
Parfois, cette hausse a été plus rapide dans certaines villes. Citons notamment Marseille ou encore Montreuil, avec une augmentation de plus de 9%. Plus modérée, cette tendance touche aujourd’hui d’autres villes telles que Lyon et Paris, soit +1%. Mais celle-ci est plus forte dans les villes de plus de 100 000 habitants à l’instar de Metz, Amiens ou Limoges, soit 5%, contre 10% à Béziers, Brive-la-Gaillarde ou encore à Chalon-sur-Saône.