La dégringolade du marché de l’immobilier se confirme, ce mouvement est le même que ce soit en termes de coût ou de nombres de transactions effectuées. Toutefois, ce phénomène affecte particulièrement plusieurs villes, qui sont-elles ?
Un marché en crise à cause du taux de crédit
Les effets de la tension dans le marché continuent de s’enchaîner ces derniers mois. Entre la chute vertigineuse du des transactions et la pénurie de logements locatifs, de nombreuses villes subissent également une baisse conséquente du prix des biens. La fin de l’année 2023 était loin d’être favorable pour les investisseurs, car tous les paramètres en termes de vente et de tarif étaient revus à la baisse avec un taux historiquement bas. En effet, cette chute de prix affecte tous les types de logements que ce soit des appartements, des maisons ou des studios.
Selon les professionnels en immobilier, c’est la hausse fulgurante du taux de crédit depuis plus d’un an qui a renforcé la crise. D’après les derniers chiffres, celui-ci est passé de 2 à 4,05 % entre la fin 2022 et le mois de septembre 2023. Face à cette augmentation, les capacités d’acquisition des emprunteurs ont été largement impactées.
D’un autre côté, l’inflation a entraîné une perte de pouvoir d’achat chez la plupart des ménages français. De leur côté, les vendeurs sont aussi obligés de s’adapter à ce contexte en réduisant les tarifs afin de se rapprocher des moyens financiers des acheteurs. En effet, lorsque le nombre de baisses diminue, les prix suivent la même tendance. Si cette baisse affecte la plupart des territoires français, celle-ci est particulièrement accentuée dans certaines villes.
Les villes les plus touchées
Parmi les cités les plus affectées par ce recul important du prix de l’immobilier sur une période d’un an, on peut parler de Villeurbanne, Nantes ou encore Paris qui enregistrent respectivement -5,7 %, – 5,4 % et – 5,2 %. D’autres villes suivent également cette même tendance, notamment Lyon avec un recul de – 4,4 %, Rennes à – 4,2 %, Bordeaux à – 3,1 %, Le Havre à – 2,8 %, Angers à – 1,9 % ou Le Mans à – 1,3 %.
Ces taux ont été enregistrés récemment, toutefois ils risquent encore de baisser dans les mois à venir. Ceci peut s’expliquer par le fait que le coût de l’immobilier a connu une évolution plus rapide par rapport aux revenus des ménages.
Alors, est-ce recommandé d’acheter des logements dans ces villes ?
L’acquisition d’un bien immobilier est un des placements à privilégier puisqu’il permet de réaliser des plus-values sur le long terme. En se basant sur la tendance de l’évolution de ce marché depuis les 10 dernières années, on constate généralement une augmentation des coûts. Ainsi, il y a très peu de chance de réaliser une revente à perte d’un bien.
La chute des prix actuelle est causée par une conjoncture économique particulière. Cela dit, l’achat de logement dans ces villes est loin d’être une mauvaise idée pour ceux qui en ont les moyens.