Vivre dans une maison de retraite a un prix. En France, les ménages les plus modestes ne disposent pas de ressources suffisantes pour s’offrir ce luxe. Zoom sur les aides possibles !
Financez votre séjour en maison de retraite avec des aides !
En remplissant tous les critères d’attribution, votre conseil départemental peut vous octroyer l’aide personnalisée d’autonomie (APA). Elle couvre une partie de votre séjour en maison de retraite à l’image d’un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).
Si vous êtes déjà retraité, et que vous souffrez d’une perte d’autonomie, classée GIR 1, 2, 3 ou 4, l’APA s’ouvre à vous. Elle prend en charge partiellement les principaux tarifs d’un EHPAD ; le coût de la prise en charge, le coût d’accompagnement et le coût de l’hébergement.
Si vous n’êtes pas éligibles à l’APA, tournez-vous cers les aides au logement financées par l’Etat. Il s’agit en l’occurrence de l’APL (aide personnalisée au logement) et de l’ALS (allocation de logement sociale).
Allouée par la Caf ou la MSA, l’APL permet de financer votre séjour en maisons de retraite. Versée directement à l’établissement (ou au bailleur), cette aide dépend énormément de votre régime (général ou agricole). Différents critères sont retenus dans le calcul de son montant :
- Votre loyer
- Vos ressources
- Le nombre de personnes à charge vivant dans votre foyer
- La valeur de votre patrimoine immobilier et financier (si elle est supérieure à 30 000 €)
- Le coût de votre séjour en maison de retraite
L’APL est déduite du montant du loyer allégeant ainsi la charge de l’allocataire. Payée tous les 5 du mois, cette aide est due à partir du 1er jour suivant le mois de votre demande. Notons toutefois qu’une augmentation de loyer n’entraine pas une révision de votre APL.
Concernant l’allocation de logement sociale (ALS), elle contribue également à la réduction de votre loyer. Même un senior vivant au sein d’une maison de retraite peut en bénéficier sous certaines conditions. Votre nom sera instantanément rayé de la liste si vous êtes déjà allocataire de l’APL D’ailleurs, ces aides partagent les mêmes modalités de calcul.
Y a-t-il d’autres alternatives pour financer la maison de retraite ?
Il existe en effet d’autres solutions alternatives à l’APL ou encore l’ALS. C’est notamment le cas de l’ASH (aide sociale à l’hébergement). Elle s’adresse particulièrement aux petits budgets souhaitant intégrer une maison de retraite. Pour y prétendre, vous devez remplir quelques conditions. Il y en a deux pour être plus précis :
Premièrement, vous devez vous justifier d’une faible pension de retraite insuffisante pour couvrir le coût de votre séjour en maison de retraite.
Deuxièmement, vous devez vous assurer que l’établissement qui vous a ouvert ses portes accepte l’ASH.
Notons que toutes les maisons de retraite ne sont pas forcément éligibles à l’ASH. Si vos revenus sont modestes, vous pouvez y prétendre dès votre entrée dans un établissement concerné. Vous pouvez en profiter dans un délai de 2 mois au maximum. Formuez votre demande d’ASH, et envoyez-la à votre mairie ou auprès du CCAS (Centre communal d’action sociale) de votre commune.
En dernière recours, vous pouvez vendre ou mettre en location votre logement. Vous disposerez ainsi de liquidités suffisantes pour vivre temporairement dans une maison de retraite.