Des chômeurs seniors ont payé les pots cassés à la suite des erreurs de l’administration française. Face à cette situation scandaleuse, France Travail et ses solides partenaires s’activent.
France Travail et ses partenaires projettent de corriger les erreurs du passé
France Travail, l’Assurance retraite et l’Unédic visent aujourd’hui un objectif en commun : corriger les nombreuses erreurs en faveur des demandeurs d’emploi seniors. A cette fin, un nouveau parcours sera mis en place. Il permet en principe de garantir le maintien des droits de ces chômeurs âgés en fin de carrière. Les plus de 62 ans pourront d’ailleurs bénéficier d’une démarche en ligne. De quoi faciliter la procédure inhérente.
Pour mémoire, des chômeurs ont été contraints par France Travail à rembourser un trop-perçu de 5 000 à 100 000 € en mai dernier. Une situation honteuse créée par un bug informatique. A cause de cette erreur monumentale, des seniors font face à des difficultés financières majeures. En raison, les données prélevées par France Travail et la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) n’étaient pas concordantes.
Mais cette erreur sera bientôt corrigée grâce à la solution développée par France Travail et ses partenaires.
Faciliter et sécuriser le passage à la retraite des demandeurs d’emploi en France !
France Travail a déjà promis qu’une telle erreur ne se reproduira pas à l’avenir. D’ailleurs, l’organisme collabore aujourd’hui avec l’Unédic et l’Assurance retraite. Des partenaires en or qui œuvrent ensemble pour améliorer et simplifier les démarches des usagers. Ils proposent des parcours fluides et adaptés en faveur des allocataires.
Citons notamment la nouvelle convention découlant du renforcement de la coopération de France Travail de ses partenaires historiques. Celle-ci vise notamment à prévenir les trop-perçus à l’avenir. Rappelons que la précédente convention entre l’Assurance retraite, l’Unédic et France Travail est arrivée à son terme en mai dernier.
Désormais, un arrêt de versement de l’allocation chômage s’applique aux demandeurs d’emploi à partir de l’âge légal de départ à la retraite. Le cas échéant, ceux-ci doivent se justifier du nombre de trimestres nécessaires pour toucher une retraite à taux plein.
Notons que le nouveau parcours sera proposé aux chômeurs proches de l’âge de la retraite dès la fin de l’année. De quoi allier les échanges d’information entre France Travail et l’Assurance retraite et l’intervention des conseillers.
Pour fluidifier les parcours des demandeurs d’emploi qui passent à la retraite, mieux les informer et prévenir les trop-perçus, @L_ARetraite, l’@unedic & @FranceTravail signent une nouvelle convention et renforcent leur collaboration 🤝
Notre #CP commun : https://t.co/6CTi6CWdsJ pic.twitter.com/c5QylILr9d
— France Travail (@FranceTravail) July 17, 2024
D’autres points importants à retenir sur cette nouvelle convention
La sensibilisation des demandeurs d’emploi sera initiée par France Travail dès l’âge de 55 ans. Pour ce faire, le nombre d’ateliers retraite communs sera renforcé. Rappelons que 90 000 chômeurs y ont participé en 2023. Dans le cadre de cette nouvelle convention, les demandeurs d’emploi concernés recevront un courrier, cosigné France Travail et Assurance retraite 15 mois avant l’âge légal de départ à la retraite. France Travail recontactera les demandeurs d’emploi n’ayant pas répondu à cette première sollicitation.
Dans ce dernier cas, le courrier sera envoyé 7 mois avant l’âge légal du départ à la retraite. Le but ici est de rappeler l’obligation de fournir une attestation de régularisation de carrière. A défaut, l’arrêt ou la suspension du versement des allocations serait inéluctable.