Les voyages organisés sont de bons moyens de faire des rencontres, de découvrir des destinations inédites et surtout de faire d’importantes économies. Néanmoins, les vacanciers ne sont jamais à l’abri des mauvaises surprises qui sont quand même assez fréquentes. Il n’est pas rare de faire face à de la publicité mensongère ou à des imprévus qui ne font pas partie de ce qui a été convenu avec les organisateurs. Dans ces cas-là, des mesures peuvent être prises par les consommateurs.
Voyagistes : quelles sont leurs responsabilités ?
Les vacanciers qui optent pour des formules de voyages organisés ont des droits qui sont protégés par la loi. Ainsi, selon l’article L. 211-16 du Code du tourisme, tout litige relèvera d’abord de la responsabilité de l’organisateur principal qui devra répondre pour tous les établissements partenaires avec qui il travaille (hôtel, guide, transporteur, etc.). Les tour-opérateurs, agences de voyages, soldeurs de séjours ou les entreprises spécialisées sont donc à contacter en premier en cas de problèmes.
Une transparence totale est exigée
Dès lors qu’un opérateur propose un voyage à forfait, il se doit d’être complètement transparent concernant les conditions du séjour. Toutes les informations utiles comme le prix, la destination, les modalités de déplacement ou les circuits qui seront pris, les CGV, sont à communiquer avec un maximum de détails. Toute omission ou dissimulation peut être source de litige avec les clients.
Possibilité de changement de prix
Attention, il est important pour les vacanciers de bien lire le contrat proposé par le voyagiste avant de s’engager. En effet, ce dernier peut alors décider d’une augmentation des prix suite, par exemple, à une hausse des taxes d’aéroport, des prix du transport, etc. Cependant, il ne peut le faire que 31 jours au plus tard avant la date programmée pour le départ. Un droit de résiliation et de remboursement est prévu si les hausses sont trop significatives.
Les cas de désillusion ou d’insatisfaction
Même si, effectivement, le programme est respecté à la lettre par les opérateurs, certaines insatisfactions de la part du client peuvent quand même survenir. Cela peut concerner des points comme l’hygiène des chambres, les pannes d’eau chaude ou de climatisation, la fermeture de certaines attractions, etc. Des réclamations peuvent alors être faites si cela arrive, auprès du représentant local de l’agence. Si cette dernière n’apporte pas de réponse satisfaisante, des poursuites judiciaires peuvent être engagées. La publicité mensongère est aussi évidemment réprimandée par la loi.