Grâce à une meilleure ouverture sur le monde et les possibilités de voyager qui se sont multipliées depuis quelques années, de plus en plus de Français font de longs séjours à l’étranger. Ainsi, ils quittent le territoire de l’Hexagone pendant plusieurs mois, parfois vers des destinations exotiques ou réellement lointaines.
Avant de se lancer dans ce type d’aventure, il est néanmoins nécessaire d’être correctement préparé. La question de l’assurance santé est primordiale.
Les principales conditions de remboursement
Les voyages à l’étranger réservent parfois de mauvaises surprises. En effet, les personnes concernées ne sont jamais à l’abri d’éventuels problèmes de santé, surtout lorsqu’il s’agit d’un long séjour. Dans ce sens, le premier réflexe à adopter est de se procurer la Carte européenne d’Assurance Maladie (CEAM).
Pour ceux qui possèdent déjà une mutuelle en France, ce sera le précieux sésame qui permettra d’accéder à des remboursements selon les conditions du contrat du souscripteur, même hors de l’Hexagone.
Néanmoins, cela n’est valable que sous certaines conditions. Il est d’abord nécessaire que le séjour se déroule dans un pays de l’Union européenne ou situé dans l’Espace économique européen (EEE). La demande peut se faire directement en ligne et autant la réaliser au moins 15 jours avant son départ pour être sûre de l’obtenir au bon moment.
Des moyens de se faire couvrir même hors de l’UE
Deux principaux leviers sont à enclencher en cas de maladie ou d’hospitalisation à l’étranger, hors de la zone de couverture de la Carte européenne d’Assurance Maladie (CEAM). Le premier est la CFE ou Caisse des Français de l’Étranger.
Les remboursements font alors l’objet de plafonds, notamment ceux de la Sécurité sociale française. De ce fait, toutes les dépenses de soins ne peuvent pas être prises en charge, mais seulement une partie, surtout au niveau de nations où le système de santé est relativement cher. Une complémentaire peut donc être nécessaire pour s’assurer une sécurité optimale.
Par ailleurs, il existe aussi l’assurance au 1er euro à prendre en compte. Il s’agit d’une solution plus flexible, beaucoup plus pertinente que de payer une cotisation à la CFE. Des compagnies privées proposent, en effet, ce type de protection à l’international.
Dès que le souscripteur dépense un euro, un remboursement est directement fait. Selon les offres ou le contrat choisi, l’intégralité des soins pourra faire l’objet d’une couverture. Cela représente un certain investissement, mais qui peut s’avérer utile pour les Français qui vont souvent des longs séjours à l’étranger.