Les problèmes liés au réchauffement climatique sont loin d’être résolus. Pour y faire face, des placements verts ont été mis à la disposition des épargnants. L’objectif étant de contribuer à la transition écologique. Découvrez dans cet article quelques exemples de placements verts !
Zoom sur les différents labels des placements verts
L’identification et la classification des placements verts sont assurées par des agences spécialisées. Des labels spécifiques ont été créés pour bien les distinguer. En tête de liste figure notamment le label ISR (investissement socialement responsable). Lancé par le ministère des Finances, ce logo permet d’identifier des placements respectueux de l’environnement et/ou utiles socialement.
Il y a aussi le label Greenfin. C’est une initiative du ministère de la Transition écologique. Le label en question met en avant des critères environnementaux et écologiques. Les sociétés de gestion peuvent bénéficier du label Grennfin en remplissant les critères imposés. Elles doivent, par exemple, entreprendre une éco-activité dans 8 secteurs comme l’énergie, le transport ou encore l’agriculture.
De son côté, le label Finansol sert à l’identification des produits d’épargne à impact social ou environnemental positif. Il date de 1997. C’est le label le plus transparent à ce jour, selon les experts.
Le Livret A, le LDDS, l’assurance-vie : lesquels de ces placements sont verts ?
Le Livret A et le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) font partie des principaux livrets réglementés en France. Les épargnants se demandent s’ils sont verts. Explications, les banques utilisent les dépôts effectués avant 2017 pour des prêts aux PME. 60 % de cette épargne étant centralisée par la Caisse des dépôts et consignation (CDC) pour le financement de logements sociaux ou de politiques de villes.
10 % des fonds conservés par les banques doivent servir à financer des travaux d’économies d’énergie dans les bâtiments anciens. 4 % du montant cumulé sont dédiés aux Livrets A et LDDS. Depuis 2017, la CDC a pu financer la rénovation énergétique des bâtiments publics et du secteur HLM grâce à des prêts « verts ». Ils sont issus de l’argent centralisé.
En somme, 60 % des dépôts effectués sur un Livret A ou LDDS permettent de financer la rénovation énergétique, et ce, depuis 2017.
Investir dans des projets verts avec le crowdfunding
Le crowdfunding immobilier ou le financement participatif constitue un autre moyen plus accessible d’investir dans l’immobilier. De plus, certains projets disponibles sur une plateforme de crowdfunding sont éligibles au label ISR. La plupart sont des projets d’énergies renouvelables (fermes solaires, centrales biogaz, etc.) et des projets agricoles.