L’assurance vie est l’un des produits d’épargne les plus prisés par les Français. Mais, de nombreux épargnants pensent qu’après 70 ans, ce produit perd de son intérêt. Or, même à 75 ans, il reste toujours profitable. Et plusieurs choix s’offrent à vous. Découvrez-les dans cet article.
Alimenter son assurance vie même après 70 ans : bonne ou mauvaise idée ?
Ouvrir un contrat d’assurance vie et l’alimenter régulièrement est un moyen indéniable pour se constituer un capital. Il peut aussi permettre à son détenteur d’avoir des enveloppes plus ou moins risquées en fonction des fonds qui la composent.
Après 70 ans, la fiscalité est moindre par rapport à celle appliquée avant cet âge. En effet, sachez que les primes versées profitent d’un abattement fiscal à hauteur de 30 500 euros partagés entre tous les bénéficiaires désignés. Les sommes au-delà sont assujetties aux droits de succession. Or, pour un contrat avant 70 ans, le bénéficiaire jouit d’une exonération de 152 500 euros , intérêts et capital compris.
Dans tous les cas, sachez que le titulaire a entièrement la possibilité de continuer à alimenter le produit d’épargne concerné. Les intérêts et les plus-values générés sont exonérés d’impôts. Vous pouvez alors en profiter pour faire fructifier votre épargne. Malgré cette possibilité, cela peut pénaliser les bénéficiaires comme les enfants ou les autres proches. Si les investissements sont risqués, il est conseillé de faire preuve de prudence.
Pour ceux qui ont choisi de placer l’argent dans les Unités de compte ou UC, ils sont plus susceptibles de perdre du capital, même s’ils perçoivent une rémunération plus conséquente. Il vaut mieux à 75 ans assurer la sécurité de son épargne.
Ouverture d’un nouveau contrat d’assurance vie
Pour éviter les problèmes rattachés à la fiscalité successorale, ouvrir un nouveau contrat d’assurance vie peut être la meilleure alternative. Au lieu de continuer à alimenter le premier, vous pouvez utiliser le second pour optimiser votre épargne au maximum. Il est toutefois important d’adopter la bonne stratégie : investir sur diverses unités de compte. Ainsi, vous percevez de nouvelles plus-values, sans que cela affecte le capital dont vous disposez déjà.
Ouvrir un contrat pour chaque bénéficiaire vous permet de mieux préparer la transmission de patrimoine. Cela simplifie aussi le règlement des capitaux décès. En effet, si vous léguez l’assurance vie à votre enfant, après 70 ans, celui-ci jouit d’un abattement à hauteur de 100 000 euros. Une somme qui s’ajoute aux 30 500 euros susmentionnés.
De même pour votre conjoint qui, lui, est totalement exonéré. En revanche, les autres contrats assurance vie que vous avez ouverts avant vos 70 ans, devraient être destinés à ceux qui n’ont pas de lien parenté. Une opération qui s’annonce on ne peut plus avantageuse, notamment sur le plan fiscal.