transmettre son patrimoine

Transmettre son patrimoine sans se démunir

Transmettre son patrimoine

Avant de transmettre son patrimoine, il faut passer par maintes réflexions. Une fois que le patrimoine devient un objet de transfert, il ne peut plus être repris.

Pour ne pas se dessaisir, il est d’abord crucial d’évaluer les besoins actuels et futurs. Pour ce faire, un calcul des dépenses financières s’impose. En aucun cas, il ne faut le minimiser parce que la valeur de ces obligations peut monter avec l’âge. Le meilleur moment pour transmettre son patrimoine est la retraite.

Les idées sur le décaissement seront plus précises. Ainsi, il s’avère possible de savoir ce qu’il doit conserver et ce qu’il peut donner. Si le sujet a un conjoint, il reste également impératif de prendre en compte la nécessité de ce dernier après la mort du propriétaire du patrimoine.

transmettre son patrimoine

Ici, il n’est pas seulement question des besoins quotidiens comme les nourritures ou vêtements. Les charges du logement y compris les aménagements et entretiens en font partie.

Pour ne pas se démunir dans cet acte, force est de connaitre les codes qui le régissent. Une fois les biens offerts, il n’y a plus moyen de les récupérer sauf sous quelques exceptions dictées par la loi, par exemple en cas d’ingratitude de celui qui reçoit à l’égard de l’attributaire.

Il se trouve aussi important de ne pas accorder l’intégralité de la fortune. Ici, la méthode du démembrement entre en jeu. L’épargnant est libre de faire une donation totale ou partielle.

Donation de la Nue-Propriété et conserver l’Usufruit

Il s’agit ici de transmettre son patrimoine immobilier. Cette donation permet d’offrir le bien du possesseur tout en pouvant faire usage de ce dernier. Autrement dit, il a toujours la légitimité de s’y loger ou de le louer même après acte de transfert. Ce procédé présente une fiscalité attirante.

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En effet, le disposant comme le bénéficiaire est tous propriétaires du patrimoine. Certes, le premier a déjà légué, mais il se dote encore du droit de domiciliation, d’amodiation ou de le prêter. Dans ce cas, il est appelé usufruitier. Il est à la charge des impôts fonciers y afférant, la taxe d’habitation, et les coûts d’entretien.

Le second est le nu-propriété. Aux yeux de la loi, il est propriétaire du bien. Il ne participe pas dans la question de fiscalité. Le seul frais qui lui est contribué concerne les gros frais de retapage. Ceci est dans le but de préserver la fortune. Par contre, il ne peut ni utiliser ni exploiter le patrimoine qu’après le décès du premier.

Il est également possible d’anticiper toute forme de discorde au niveau des dépenses sur l’entretien du logement. Le donneur peut faire signer une clause claire indiquant que le nu-propriétaire doit participer à toute réparation. Ceci est fait dans le cas où l’usufruit ne dispose pas des moyens nécessaires pour ce faire.

Pour mieux bénéficier des avantages de cette procédure, l’idéal sera de l’adopter dans la cinquantaine d’années ou moins. L’intérêt dépend de l’âge du transmetteur du bien ou l’usufruitier, d’autant plus que sa valeur sera faible. Plus jeune sera le titulaire, plus long sera le moment où il profite du logement. Cela est fixé par le barème du Code général des impôts.

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Vendre un logement en viager occupé

Il est bossible aussi de transmettre son patrimoine via la vente de logement en viager est le même que pour la nue-propriétaire et l’usufruit. Mais dans ce cas, les deux concernés sont appelés crédirentiers et débirentiers.Le mode de paiement est différent d’une affaire normale.
L’acquéreur se procure d’une habitation en pouvant faire des économies. Il ne verse pas en une seule fois la totalité du prix de l’aliénation. Il le remboursera mensuellement à l’adjudicateur jusqu’à son décès. Par contre, il ne peut pas utiliser le bien qu’après la mort de l’autre acteur.

De son côté, le crédirentier perçoit une somme par mois. Il occupera le logement ainsi que les taxes y concernant.
Le contrat n’est pas valable si le vendeur s’éteint dans les 20 jours après l’accord. Les héritiers peuvent invoquer l’annulation de cette vente devant le tribunal de grande instance. Pour éviter cela, il faut que le débirentier ne soit pas être au courant de la maladie dont souffre le cessionnaire lors de la signature de l’alliance.

Pour la sécurité du paiement des gains, il est possible d’inclure quelques conditions dans l’acte de commerce. Par exemple, une clause résolutoire lui permet de se procurer de son bien si le débirentier ne verse pas plusieurs d’argent.

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Julien
Julien Delarche

Journaliste spécialisé sur l'actualité Senior et Investissement / Retraite.
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